Protection de la tête


La sélection d’un casque de protection est un processus déterminant pour le maintien de la sécurité des travailleurs. Permettant de protéger des traumatismes liés à l’exécution d’un travail à risques, les casques doivent être bien choisies afin de protéger la tête contre plusieurs risques définis (risques de chocs, chutes, chutes d’objets, protection contre la météo, contacts avec des conducteurs électriques, projections…) rencontrés lors de travaux. Aussi, des contraintes liées à l’environnement de travail (températures, travail en hauteur…) doivent être identifiées afin de choisir un casque approprié.

Juridiquement, un casque de protection doit être mis à disposition du salarié par l’employeur en cas de travaux de démolition ou de construction à tous les corps de métier qui comportent des risques de chocs, de chutes ou de pénétration d’objets.

Le casque de protection doit aussi respecter les critères des salariés en terme d’esthétique, de confort et de système d’évacuation de la sueur par exemple au risque que ces protections ne soient pas portées. Il doit aussi être confortable avec le port d’accessoires (lunettes, protections auditives…). Aussi, pour le confort des salariés qui travaillent en extérieur, il est préférable de choisir un casque avec un design qui protège de la pluie.

Les casques de protection jouent un rôle d’amortisseur et d’anti-pénétration grâce à la calotte (partie extérieure du casque qui résiste aux chocs) et au harnais (partie intérieure du casque qui absorbe une partie de l’énergie transmise lors d’un choc). Ils assurent aussi de ne pas faire pénétrer des objets et permettent de dévier les projectiles reçus.

Les exigences physiques en matière de matériau et de montage (harnais, jugulaire…) sont définies par la norme EN397. Cette norme implique à tous les casques la résistance au choc jusqu’à 5kN, la résistance à la pénétration, à l’inflammabilité ainsi que la résistance des points d’ancrage de la jugulaire. Elle fixe aussi les critères liés à la surface d’aération et à la hauteur de port. Les casques peuvent aussi comporter les caractéristiques suivantes : résistance au froid, chaleur, électricité, déformation latérale et au métal en fusion.

Alors que certains casques protègent des risques mécaniques (chocs, chutes d’objets, écrasement latéral), d’autres casques protègent des risques électriques. Enfin, certains disposent aussi en plus de capacités de protection thermique.

Il existe plusieurs types de casques :

Le casque standard est le casque d’usage courant. Assez léger (environ 350 grammes), il offre une bonne protection contre la chute d’objets mais ne protège pas contre les chocs hors du sommet de la tête.

Le casque de haute performance est en moyenne 3x plus résistant qu’un casque standard. Il répond à la norme EN14052 et protège contre les chutes d’objets, les chocs hors du sommet de la tête et les pénétrations d’objets à lame plate.

Le casque de protection isolant répond à la norme EN50365 et protège l’utilisateur des risques d’électrisation par contact électrique direct de courant alternatif ou continu jusqu’à 1000 volts. Il existe certains casques qui protègent l’utilisateur en cas de contact à haute tension jusqu’à 1500 volts.

Afin de choisir un casque, il est important de définir les conditions de travail des salariés : si les travaux sont sur une courte durée, un casque standard peut suffire. Si les travaux sont sur une plus longue durée, il est préférable d’opter pour un casque haute performance qui sera, en plus d’être plus résistant, plus confortable.

Un casque de protection possède une durée de vie spécifique en fonction de la matière de la calotte, c’est pourquoi elle doit être choisie avec minutie. Afin d’augmenter sa durée de vie, il est important d’en prendre soin lorsqu’il n’est pas porté en le rangeant à l’ombre, à l’abri de la chaleur et au sec et en le nettoyant à l’aide d’eau chaude et de savon et en évitant tout contact avec des produits chimiques ou abrasifs. Il faut éviter de l’exposer derrière une vitre et il faut à tout prix le changer après un choc important.

Matière de la calotte

Durée de vie moyenne

Polyéthylène

24 à 48 mois

Polyamide

36 à 48 mois

ABS

48 à 72 mois

Polyester renforcé

48 à 96 mois

Polycarbonate

48 à 96 mois

Chaque casque de protection possède une étiquette de marquage qui mentionne toutes ses caractéristiques (normes respectées, matériau de la calotte, date limite d’utilisation, plage de taille utilisable…).

Il existe aussi des casquettes anti-heurt destinées à un usage intérieur qui protègent la tête lorsque l’utilisateur heurte des objets durs. Ces casquettes ne protègent cependant pas l’utilisateur des chocs liés à des chutes d’objets et ne doivent en aucun cas remplacer les casques de protection. Elles ont une durée de vie comprise entre 3 et 5 ans en fonction de leur matériau. Cette dernière peut être allongée si elle est entretenue.

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